ECCREDHH - Alix Didier Fils-Aimé, Premier Ministre Haïtien poursuit sa fausse route en ignorant toutes les bonnes formes de gouvernance publique


Dans l'état actuel des choses, dans ce contexte d'extrême urgence, l'intérêt supérieur de la nation devait être au premier plan. Malheureusement, ce n'est toujours pas le cas avec ce gouvernement en place qui poursuit sa fausse route en laissant de côté toutes les bonnes formes de gouvernance publique qui pourraient adresser les problèmes relatifs au respect des droits de l'homme.


En fait, le 11 novembre 2024, le premier ministre Haïtien Alix Didier Fils-aimé a pris ses fonctions comme chef de gouvernent. Une tache de lourde responsabilité en temps normal des choses, voire si on tiendrait compte des contextes actuels du pays. Avec plus de 6 millions d'haïtiens sont frappés de plein fouet par l'insécurité alimentaire chronique, des communications par voie terrestre entre plusieurs départements et communes sont coupées, des activités économiques sont paralysées etc. 


La  dernière en date, c'est le cas de la chapelle du département de l'Artibonite, arrondissement de Saint-Marc prise d'assaut par des groupes armés. Des situations d'extrême gravité qui n'attirent même pas l'attention du gouvernement et du conseil présidentiel.


Le 10 janvier 2025,  le Premier ministre, Alix Didier Fils-Aimé, lors de la cérémonie de graduation de la 34e promotion sortante de la Police Nationale d’Haiti (PNH) à Vertières, a renforcé ses promesses teintées de toutes formes de mensonges pour démontrer son soutien inconditionnel à la police nationale en vue de lutter contre les groupes armés et le rétablissement de l’ordre public.  

Poursuivant le 17 mai 2025, Alix Didier Fils-Aimé, premier ministre Haïtien, a déclaré que la réalisation d’élections libres, le retour à l’ordre sécuritaire sur tous les départements, l’organisation d’un référendum constitutionnel, sont des obligations tenues.  


Pourtant, après sept mois à la tête du gouvernement, aucune politique publique relative au respect des droits de l'homme n’est toujours mise en exécution, aucune évaluation des décisions ayant pour objectif d’atteindre des objectifs spécifiques clairs et durables n'a été déclenchée.


C'est de la démagogie purement et simplement.


_Diriger, c’est prévoir.  L’amateurisme politique doit cesser au plus haut niveau de l'État._


En fait, comme chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), il est responsable de la sécurité nationale. Donc, la vie et la libre circulation de chaque citoyen haïtien indistinctement est à la charge du premier ministre actuel.  Pourtant il semble ne pas être à la hauteur de l’exigence du contexte actuel, car il ignore la douleur et la misère des masses défavorisées en s'appuyant sur ses objectifs claniques et au détriment de la majorité.


Par conséquent, l'Organisme de Défense des Droits Humains ECCREDHH croît qu'Il est temps d’opposer à l’inacceptable. L’Etat n’est pas un espace ou un champ d’essai. Être premier ministre, c’est d’avoir le courage, la volonté et la responsabilité d’assurer le vivre ensemble, le bien être de sa population.  Donc, il est de la responsabilité des groupes organisés et des citoyens conscients, de penser un avenir serein et prometteur pour notre pays. Car aucune vision claire, aucune politique publique et aucun programme politique qui visent à un redressement catégorique du sort de la population haïtienne.
Se soulever est un devoir citoyen.

Me Louimann MACÉUS, Av
Dir. Exéc.ECCREDHH.
Membre Amnesty International.
Formation Spécialisée en Droits Humains & Droit Int Humanitaire (CUHD/Genève).
Formation Spécialisée en Politique Publique des Droits Humains a IPPDH/OEA/MERCSUR/CIDH)
Ex-Point Focal OSI-HAITI (Objectifs Sciences internationales)

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