Aux prochaines joutes électorales, la commune de Petit-Goâve s’apprête à vivre un tournant décisif. L’atmosphère est lourde d’attente, les débats s’intensifient, et de nouveaux visages apparaissent sur l’échiquier politique local, promettant un renouvellement du paysage traditionnel.
Si la liste complète des candidats n’est pas encore connue, certains noms émergent déjà et captent l’attention de la population.
Parmi eux, le professeur Yvener Derossiers, figure respectée de la communauté et pilier de l’éducation, connu pour sa contribution remarquable à la valorisation de l’EFACAP de Petit-Goâve. Son engagement pour l’école et la jeunesse en fait un candidat sérieux.
On note également l’entrée en scène de Jean Midley Joseph, ancien directeur de la Bibliothèque Municipale de Petit-Goâve. Bibliothécaire de formation, il entend faire une percée remarquée dans la sphère politique, fort de son expérience culturelle et communautaire.
Autre prétendant au leadership communal : le Journaliste Makenzy Zicourt, voix emblématique de la Radio Béatrice Inter. Déterminé et populaire, il affiche ouvertement son ambition de devenir le premier citoyen de la commune. La bataille s’annonce donc intense.
Mais Petit-Goâve ne s’arrête pas là. Le Révérend Père Jean Miguel Auguste, connu pour son œuvre « Arc-en-ciel sur Haïti , souhaite, par son engagement social et spirituel, influencer le débat national. Il viserait rien de moins que la présidence de la République, avec pour credo une politique fondée sur les valeurs humaines et la reconstruction morale du pays.
Tous ces potentiels candidats s’accordent sur un constat : depuis trop longtemps, Haïti traverse une profonde crise de leadership. Trop d’hommes et de femmes compétents refusent de s’impliquer, rebutés par une image dégradée de la politique, souvent assimilée à la corruption, à l’improvisation, et à l’absence de morale.
Et pourtant, certains veulent changer cette perception
C’est le cas de Verne Maurice Marlabarh l'homme du tribune populaire , qui exprime son souhait d’intégrer le corps des délégués de la ville, prêt à défendre les intérêts de la population avec rigueur et intégrité.
Quant à l’ancien maire Delor Deganges, homme de culture et fervent défenseur du patrimoine local, il revient sur la scène publique par des actions civiques et éducatives. Son objectif : éveiller la jeunesse à la richesse historique et touristique de Petit-Goâve, trop souvent négligée.
J’en courage les élites intellectuelles de la cité à faire un choix, non pas un choix dicté par des intérêts mesquins, mais un choix éclairé, mû par la raison et le sens du devoir. Qu’elles votent en conscience, dans l’intérêt supérieur de la communauté, pour le bien-être durable de la cité de Faustin Soulouque.
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Par: Me jean Marie GAUDAR, Av
Citoyen Engagé
Principal FM
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