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Cri du cœur pour les déplacés à l’approche de la rentrée scolaire ,nos pensées se tournent vers tous ces enfants, ces familles arrachées à leurs foyers, qui vivent sous des tentes, dans l’incertitude et la précarité.
L’école est un droit, pas un privilège. Aucun enfant ne devrait être privé de son cartable, de ses cahiers, de ses rêves, simplement parce qu’il a été contraint de fuir la violence ou la misère.
Un éventuel remaniement ministériel manigance au sein du CPT, alors que le pays est au bord de sa disparition. Tandis que Le ministère de l'Éducation nationale vient d'annoncer pour le grand public que la réouverture scolaire est prévue pour le 01 octobre 2025, pourtant de nombreux parents déplacés n’ont même pas encore eu la possibilité financière de retirer le carnet de leurs enfants dans certaines directions des établissement scolaires.
Au lieu de prendre en compte la situation des déplacés et de permettre aux habitants de certains quartiers de regagner leurs zones habituelles, le gouvernement semble privilégier les démarches visant à préparer un remaniement ministériel. On dirait que le pays marche comme si de rien n'était , que tout semblait revenir à la normalité
Dans différents hôtels de la capitale, d’anciens acteurs de la politique traditionnelle défilent pour négocier des ministères et des postes de direction générale, sans tenir compte de l’insécurité qui ronge le pays.
Face à ces pratiques motivées par des intérêts personnels, la nation s’enfonce dans une crise sans précédent.
J’exhorte le Gouvernement Haïtien à considérer en priorité la situation des déplacés, à faciliter leur retour dans leurs demeures et à subventionner les parents afin qu’ils puissent gérer sereinement la rentrée scolaire de leurs enfants.Parce que chaque enfant déplacé est avant tout un enfant de ce pays.
Me Jean Marie GAUDAR, Av
Citoyen Engagé !
Principal FM
radioprincipalfm1@gmail.com
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